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Pierre Hébert recevra le Prix René-Jodoin 2024

18 avril 2024

Le prix René-Jodoin, créé par les Sommets du cinéma d’animation et la Cinémathèque québécoise en 2015, récompense une personnalité marquante, influente et engagée de l’animation canadienne. Cette année, le prix sera décerné à M. Pierre Hébert.

Réalisateur de plus de quarante films dont trois longs métrages (Le mont Fuji vu d’un train en marche, 2021, Le Film de Bazin, 2017, La Plante humaine, 1996) Pierre Hébert a œuvré à l’Office national du film du Canada de 1965 à 2000. Depuis, comme artiste indépendant, son travail cinématographique a pris une ampleur multidisciplinaire (performances d’animation en direct avec des musiciens, installations vidéo, collaborations avec des chorégraphes, dessins et projets sur le web). Il a publié plusieurs livres sur le cinéma (Toucher au cinéma, 2021; Corps langage, technologie, 2006 et L’Ange et l’automate, 1999) ainsi que deux livres de dessins (Têtes, 2017 et Tropismes, 2012). Depuis 2010, il poursuit le projet Lieux et monuments, entremêlant animation et documentaire, pour lequel il a reçu la prestigieuse bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec. Il a été récipiendaire du prix Albert-Tessier 2005, la plus haute distinction attribuée à un cinéaste au Québec et, en 2018, d’un doctorat honorifique de l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver. En 2022, il est devenu membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Science.

Le prix René-Jodoin lui sera décerné le samedi 11 mai, lors de la remise des prix 2024 des Sommets.

Ensuite, pour faire honneur au travail et la carrière de l’artiste, nous clôturerons notre 22e édition avec la première mondiale du long métrage GRAVER L’HOMME, ARRÊT SUR PIERRE HÉBERT de Loïc Darses.
Avec ce documentaire, le réalisateur s’intéresse à la passion de Pierre Hébert pour le geste de graver la pellicule. Loïc Darses creuse pour découvrir les premières motivations de l’artiste, remonte le temps, retrouve les lieux et, finalement, livre une fresque vaste et émouvante au centre de laquelle brille un réalisateur d’exception.

Photo : Peter Putz